Dans une autre vie, j’aurais aimé… Etre maman d’une famille nombreuse !

Bim, Bam, Boum, je t’ai avoué en quoi je me serais vue dans une autre vie. Oui, avec DES enfants. Plus qu’une. Plus que trois même ! J’adore ces familles nombreuses, cet amour qui se démultiplie… Avoir de l’amour encore et encore, à chaque « maman prononcé ». Oui, je vois tout en rose ^^

Car avec une fille, « une seule », je suis déjà bien occupée. Je me demande même si je pourrais m’occuper d’un second enfant. J’ai mis tellement de temps à trouver un équilibre. Enfin, pas si long si on rapporte cela à l’échelle d’une vie mais quand l’équilibre n’est pas là, c’est toujours trop long. 9 mois à dormir de manière totalement hachée, un an pour retrouver la ligne, deux ans pour retourner au boulot (voire un peu plus)… De l’organisation aussi au sein de notre couple-amant devenu couple-parent. C’est pas rien. Passer en second. Toujours. S’organiser pour prendre du temps pour soi et surtout sans culpabiliser. Sans doute que ce gros chamboulement est plus dur pour le premier enfant? Pour le second, le couple-parent est déjà dans une autre dynamique.

transmission parent enfant

Je ne suis pas contre l’enfant unique mais dans la famille nombreuse, j’aime cette idée de transmission (parent-enfant et enfant-enfant), que ce que nous laissons sur Terre sont nos enfants, que nous vivons en eux, à travers eux… Une façon d’être éternel. A la fois, j’ai tellement de question sur l’humanité… Comment faire des enfants dans ce monde? Je n’aurais jamais la réponse (depuis mes 17 ans je la cherche)

C’est peut-être pour cela que j’aime regarder le monde à travers les yeux de ma fille. Tout est encore à découvrir, à tenter, tout est positif et encore devant. Le monde appartient aux enfants et ils n’en n’ont pas conscience. A la fois, ne pas leur mettre de pression car c’est dans ces moments là qu’on peut être soi, s’exprimer librement, ne pas encore rentrer dans des cases, être spontané…

transmission parent enfant

Nostalgique de l’enfance? Peut-être un peu. Se reposer sur ses parents, se réconforter auprès d’eux, être conseillé… Dur parfois d’être adulte !

Je suis en grande sentimentale (en réalité) quand on m’annonce une grossesse, tout pétille en moi, je revis presque ma grossesse et accouchement dans cette fraction de seconde d’annonce. Et pourtant je n’étais pas à faire des chichis enceinte : j’étais enceinte et basta. Fidèle à moi, à l’accouchement, je me suis pas aperçu que la magie avait opérée.

Etre maman, je ne vais pas dire que c’est tout rose, mais ça reste magique. Il y a toute la palette des couleurs et des sentiments, c’est ça qui fait que c’est magique. C’est ça être humain : ressentir. Etre maman , c’est ressentir des choses auxquelles on n’avait pas pensé. C’est se prendre une grande claque (positive), c’est avancer aussi dans son humanité.

J’ai la chance de pouvoir me poser la question d’en n’avoir « que » une ou d’en faire d’autre (un quoi, mon horloge tourne). J’ai la chance d’en avoir déjà une. J’ai avancé. J’aurais avancé de toute façon c’est sûr, mais j’ai de nouvelles couleurs dans ma palette. A moi de les utiliser et j’ai encore un peu de temps 🙂

transmission parent enfant

Photos sous licence Creative common – Flickr

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8 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Moi je trouve qu’avec un enfant déjà l’équilibre n’est jamais vraiment atteint. En fonction de son rythme et de ses besoins (qui ont souvent évolués durant ces presque 3 années qu’il est avec nous) notre quotidien n’est jamais vraiment le même.
    Je me fais souvent cette réflexion que quand je pense enfin avoir trouvé l’équilibre il y a quelque chose de nouveau qui vient mettre un grain de sable dans les rouages et nous oblige à chercher un nouvel équilibre.
    Ca ne me déplait pas vraiment. J’aime cette idée que mon enfant évolue et grandisse même si ça nous force à nous adapter au quotidien.
    Maintenant avec l’école ça risque de moins changer, son rythme va se stabiliser et on va pouvoir vraiment retrouver une routine mais au final est-ce que c’est qu’on veut ?
    Il faut croire que non et qu’on aime bien ce perpétuel changement puisqu’on a décidé de faire un 2ème enfant.
    Et comme tu dis, le plus dur c’est d’en faire un 1er, après les changements sont moins brutaux je pense.

  2. wondermomes dit :

    Très beau texte…moi fille unique, j’ai toujours rêvé d’avoir trois enfants et je les ai ❤

  3. lily dit :

    prend ton temps tant qu’il t’en reste pour méditer dessus mais c’est vrai que nous les femmes on a le stress du compte à rebours, pour ma part je suis heureuse et comblée d’en avoir trois, je ressentais ce besoin d’avoir une famille nombreuse.

  4. Bernieshoot dit :

    fils unique j’ai eu trois enfants, chacun fait ses choix, l’essentiel est d’être heureux

  5. pomdepin dit :

    Je ne suis peut être pas la mieux placée pour commenter…on était très bien à trois, Marciheri, Bébé et moi, mais aussi à 4, 5,6 et maintenant 7. Par contre, là, j’ai atteint une limite, peut être à cause de la différence d’âge du plus grand au plus jeune, à cause de la fatigue. C’est la première fois que j’ai la certitude que la famille est complète.

    1. theworkingmum dit :

      heu oui 7 je comprends le mot « limite » 😉 C’est génial de se sentir complet! c’est bien ça le principal! Y a combien de différence entre l’ainé et number 5 #curiosité ?

      1. pomdepin dit :

        15 ans…le grand est complètement gâteux de son petit frère, et le bébé idolâtre le grand. Mais ça fait quand même beaucoup.

  6. Emma June dit :

    J’aurais pu écrire tes mots , la recherche d’équilibre et le « comment faire des enfants ce monde »…Pour nous, un enfant, c’est tout et cela s’impose de lui-même car nous ne nous voyons pas devoir retrouver cet équilibre si fragile (et dans notre cas, les couchers/nuits, c’est pas encore ça et il a 3 ans).

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