Regarder derrière mais surtout devant soi

Je n’aime pas trop faire de bilans. Allez savoir pourquoi… Ils sont si vite oubliés! Le changement d’année ou mon anniversaire ne sont donc pas ce que j’attends impatiemment. Pourtant si j’en faisais un de 2013, il ne serait que positif au vu de tout ce qu’on a fait. Il y a un an, je me réveillais sur l’île de la Réunion après une soirée passée entre amis où nous avions suivi la coutume d’envoi de lanternes dans le ciel sur la plage… Je ne te parle pas aussi de la piscine à minuit et du 1er janvier passé au bord du lagon. Hé oui, il y a un an!

Noël se passe sur la plage… Au soleil en 2012!

Depuis nous avons vécu tant de choses: un cyclone, le retour en métropole, super-papa-chéri qui est parti jusqu’à l’été dans le Nord ne nous voyant que le week-end, une petite fille qui a découvert une nouvelle crèche avec un rythme plus soutenu, un super-papa-chéri revenu l’été à temps complet et une réadaptation à revivre tous ensemble, revoir la famille plus souvent et créer d’autres liens, un engagement contre la réforme du congé parental ou pour une ONG environnementale réunionnaise, organiser et vivre un road trip d’un mois au Canada, une pratique du sport de plus en plus intense pour moi (allant jusqu’à 6 heures par semaine), un début de « passion » pour la cuisine et notamment la pâtisserie (oui, je suis une gourmande!), laisser ma fille une nuit entière chez mamie pour la première fois, faire progresser mon blog de 30%, de grands questionnements sur notre retour parisien et la suite… Qui a finalement abouti à ma reprise du boulot lundi 30 décembre ayant écourté mon congé parental et donnant à super-papa-chéri ce fameux rôle de père au foyer.

Tout est en mouvement, rien n’est figé dans le temps donc faire un bilan… A quoi bon? Pourquoi compter sur une année? Ce n’est pas un mot que j’aime car parfois c’est utile de faire « le point », ha je sais je joue sur les mots mais s’ils existent c’est qu’il y a des nuances, non? Faire le point ou un bilan, oui, si c’est pour mieux regarder devant: se servir de ses expériences pour ne pas faire les mêmes erreurs sans voir le verre toujours à moitié vide.

On dit que le temps passe vite. Je n’en suis pas certaine au vu de tout ce que l’on peut faire sur une seule année. Il faut être acteur de sa vie et le rapport au temps changera. Enfin, je pense. Pour moi en tout cas c’est une réalité.

Pendant plusieurs années, j’ai bossé pas mal sans piloter ma vie véritablement. Quand je pense à ces années là, oui je trouve que cela a défilé. Depuis que ma fille est née, c’est comme si le temps avait ralenti. Penser chaque jour. Vouloir faire au mieux et préparer le changement, le créer, saisir des opportunités et les provoquer, oser, grandir… Etre maître de sa vie… Enfin.

Ce que je préfère: profiter de chaque jour et même si je travaille (depuis peu certes), me dire que je dois partager un fou rire par jour avec ma fille, une étreinte avec son père… Me donner quelques principes quotidiens.

Ne jamais se dire « si j’avais su » ou « j’aurais du » car les choses se passent comme elles doivent se passer. De là à dire si tout est écrit, je ne sais pas. Cela laisserait trop peu de choix.

Regarder devant soi c’est mieux car on a beau avoir de l’expérience c’est regarder la route et pas dans le rétro qui nous sauvera.

Heu, bon… Moi qui ne voulais pas faire de bilan, c’est plutôt rater car c’est presque un bilan de mon expérience entière que je livre dans ce texte décousu!

Bonne année 2014, que vous la meniez là où vous le souhaitez!Et toi, t’en dis quoi?