Etre maman et freelance

Presque 1 an que j’ai créé ma société (10 mois tout juste aujourd’hui pour être précise) et force est de constater qu’avoir sa société change sa relation au travail et impacte mon état d’esprit et la famille.

Le grand avantage pour le client est que je suis une fille sérieuse. On dirait pas quand je travaille en pyjama. Oui, j’avoue… Souvent je suis en pyjama car je me lève et hop je vérifie les messages, me mets à faire de la veille avec la lecture de quelques articles histoire d’être toujours à jour, je me couche aussi avec des livres de boulot genre MERCATOR cette semaine. Youpi, c’est passionnant. Je ne fais pas ça tous les jours et heureusement car on a besoin de s’aérer l’esprit.

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Je suis une fille sérieuse car je prends sur mes épaules toute la responsabilité des recommandations que je peux faire et donc je vérifie chacune d’elle en terme de pertinence, de prix, de temps passé pour être au plus juste pour le client et pour moi. C’est pas que ça me change par rapport à mon job de salariée mais je trouve que je rigole moins.

Par contre, je ne râle pas sur mon travail puisque je l’ai choisi. C’est presque un plaisir mais la pression que je me mets (trop exigeante sans doute) vient impacter ce plaisir et le minimiser. Travailler seule enlève aussi un peu de plaisir. C’est pourquoi je rejoins de temps à autres des lieux de coworking, travaille en réseau dès que je peux… D’ailleurs  le travail en équipe est un argument qui me ferait peut-être un jour redevenir salariée.

Ma vie de maman est impactée en positif : j’amène souvent ma fille à l’école et je vais la chercher. Je module mes horaires et c’est chouette. Le seul hic est que souvent je bosse après qu’elle soit rentrée à la maison. Ici, c’est déculpabiliser qu’il faut ! Après tout ma fille aussi a besoin de décompression (télé, tablette, Playmobil…)

Vider la tête et relativiser est aussi vital pour bien vivre son rôle de maman et freelance. Oui, je pense au travail aussi le week end, pendant ses siestes, je me remets sur l’ordinateur. La pression de bien faire, la pression de l’argent qui rentre : la vrai réalité du freelance. On ne sait jamais combien on touchera le mois prochain. Ce blog en a fait aussi les frais : d’une publication quasi par jour passer à quelques billets dans le mois… Je vois aussi moins mes copines : est-ce juste une période? Dois-je me remette un coup de pied aux fesses pour ne pas me laisser engloutir?

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Je me vide la tête avec le sport : courir deux fois par semaine, aquapalmes deux fois par semaine. C’est le seul moyen pour me couper des dossiers, dead-line, porpal… Une fois concentrée, dur de me sortir de là !

Pour se tranquilliser : pérenniser les clients. Avoir de bons clients réguliers. Cela est possible dans certains métiers et s’ils sont satisfaits et là, on revient au travail de qualité.

J’ai l’impression de travailler plus car je suis à 100% tout le temps, pas de temps mort et je donne le meilleur de moi. J’ai l’impression paradoxalement aussi d’avoir plus de qualité de vie. Un exemple concret : ce sont les vacances pour 15 jours et ma fille est là. Sortir en famille le matin et je travaille l’après midi. Quel job me le permettrait?

Relativiser sur les sous à venir pour profiter et respirer !

Carpe diem après tout !

Et toi quel rapport au travail et l’impact sur la vie de maman?

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14 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. rivieramum dit :

    Bravo tu travailles dans quoi?

    1. theworkingmum dit :

      Je suis dans la formation et le conseil en communication d’entreprise !

      1. rivieramum dit :

        Ca doit être intéressant.

      2. theworkingmum dit :

        Oui heureusement ^^Mais ça prend tellement de temps que je délaisse le blog… On ne peut pas tout avoir je crois 🙂

  2. Hello, je me retrouve un peu dans cet article (j’entame ma 7ème année en free) même si perso je préfère ne pas bosser à la maison… Mais avec les enfants qui grandissent il est possible que je change d’avis ^^ Bon courage !

  3. MamaFunky dit :

    Comme toi je suis également free lance. Comme toi je me mets une pression dingue car trop exigeante.
    Mais pour rien au monde je ne changerais. Je peux emmener mes enfants à l’école et également aller les chercher. Passer du temps avec eux. Et passer du temps à travailler. C’est mon équilibre parfait.

  4. Bonjour ! Ici c’est organisation béton et mise à profit de tous ces bons moments privilégiés que je passe en famille 🙂 Du coup, j’ai même lancé une antenne locale du réseau Mampreneurs que j’ai rejoint en 2011 ! Histoire de partager bons plans et tuyaux pros comme persos avec d’autres femmes chefs d’entreprise et de famille !

  5. Je tombe avec grand plaisir sur cet article qui me parle bien ! Je crois que dans le contexte actuel, on aspire tous à un peu plus de libertés… le problème en France c’est ce qui va avec le travail… Pas tant l’aspect travail en équipe et missions au sens propre mais plutôt « la rigueur » que l’on attend de nous. Etre à telle heure au boulot, finir à telle heure sans un soupçon de possibilité de modification quand le besoin s’en fait sentir ! Je trouve ça dommage car c’est tellement important d’être épanouie dans sa vie perso pour être « mieux » au boulot et cet aspect la est bien trop négligé par les employeurs ! Cela donne des salariés débordés et aigris qui rêveraient de pouvoir organiser mieux leur temps entre vie pro et perso ! ET c’est possible tant et tant d’autres pays fonctionnent comme cela… C’est, je pense, l’un des critère qui pousse à bosser en freelance, c’est évident… Au détriment de la « vie sociale » et souvent même de l’aspect financier tout au moins au début ! Ton article fait du bien, car l’aspect « liberté » fait souvent de l’oeil notamment dans les métiers de la com et du web ou il est plus facile de travailler pour soi. Mais il n’y a pas que des bons côtés à bosser en freelance et il est bon de le rappeler ! Merci en tout cas !

  6. Mélaine dit :

    Merci pour cet article. Moi aussi je bosse en freelance depuis la maison et je conjugue ma vie professionnelle avec celle de maman. Pas toujours facile, parfois stressant mais totalement épanouissant. Je ne regrette absolument pas ce choix qui me permet de profiter de ma fille même si, comme toi, je suis parfois (souvent) obligé de travailler une fois qu’elle est entrer de l’école. J’ai de la chance d’avoir également mes soirées entières pour travailler (mon mari travaille dans la restauration). Bref, pas toujours facile mais quand on dresse le bilan ce sont les points positifs qui reprennent le dessus. Merci d’avoir partagé ton expérience!

  7. lily dit :

    idem parfois je bosse quand ils sont à la maison mais en échange il joue à la console une petite demi heure et moi cela me permet de m’avancer ou de répondre à un mail. Je ne culpabilise plus car ils ne le vivent pas mal ^^

  8. Lucky Sophie dit :

    C’est clair le gain en qualité de vie est génial, mais les vraies vacances où on peut vraiment tout couper se font plus rares je trouve 🙂

  9. aggieagit dit :

    C’est vrai qu’on n’imagine pas forcément tous les côtés du travail en freelance. Je ne sais pas si ça me conviendrait, je crois que je suis trop trouillarde. Mais quand ma hiérarchie me parle d’aller prendre un nouveau poste à Paris (soit 300 km de chez moi) je me dis que j’aimerais bien être mon propre chef.

    1. theworkingmum dit :

      Ouille ça fait mal ça ! C’est clair que la liberté a un prix… Et à chacun de savoir ce qu’il est prêt à payer ! C’est sur cette histoire de poste à 300 km?? Bon courage!

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